• On continue dans les animes mangas avec Higashi no Eden ou Eden of the East.

    Eden of the East

    Nom Original: Higashi no Eden

    Auteur: Kenji Kamiyama

    Années de production: 2009-2010

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Drame, Romance, Psychologie, Social

    Studio: Production I.G.

    Durée: 11 épisodes de 25 minutes, 1 film résumé de 2h et 2 films de 1h22 et 1h32

    Eden of the East

     

    Eden of the East fait partie de cette catégorie trop rare d'anime traitant de sujets sociaux. Ici, ce sont les NEET qui sont placés au premier plan. Les NEET ou plus précisemment les Not in Education, Employment or Training(ni étudiant, ni employé, ni stagiaire) sont une catégorie sociale complètement délaissée par le gouvernement japonais ,ainsi les jeunes voulant se lancer avec leur propre entreprise ne bénéficient d'aucune aide et sont même à l'inverse poussés vers la sortie. Aider ces jeunes qui ne sont pas tous feignants est le message principal de l'anime mais ce n'est évidemment pas que ça alors passons au synopsis pour découvrir le reste d'Eden of the East:

    Saki Morimi, jeune étudiante japonaise est partie seule de son côté lors d'un voyage scolaire à Washington. Cette dernière voulant lancer une pièce dans la fontaine de la maison blanche afin que son voeu se réalise. Elle loupe son essai et se fait interpeller par deux agents de police qui s'énervent rapidement. Mais alors que les ennuis commencent pour Saki, qui a bien du mal à suivre la conversation en anglais, un jeune homme apparait de l'autre côté de la route. Ce dernier est complètement nu et porte une arme. Grâce à sa ruse, il réussit à se débarasser des policiers et vient à la rencontre de Saki, gênée par cet inconnu qui n'est pas dérangé par le froid. Elle lui prête alors son manteau pour le remercier de son aide et s'en va mais bien vite, elle se rend compte que son passeport et son porte-feuilles sont restés dans son manteau. Elle se met alors à la poursuite de cet étrange garçon dans toute la ville jusqu'à trouver son appartement. Ce dernier, qui dit se nommer Akira Takizawa lui rend son manteau et vient avec elle à l'aéroport pour partir vers le Japon. Sauf que ce que Saki ne sait pas, c'est qu'Akira a perdu la mémoire et s'est réveillé seulement avec un portable et une arme et d'après ce qu'il a compris au vu de son appartement, il serait terroriste. De plus, sur le téléphone d'Akira, un étrange message le previent que suite au lancement d'un missile vers le Japon, la somme de 8,2 milliards de yens vient de lui être versée. Sans comprendre vraiment ce qu'il se passe, Akira va vite découvrir qu'il peut payer beaucoup de choses avec son portable qui contient une somme faramineuse. Arrivés au Japon, les deux jeunes gens vont vite sympathiser et Saki va tomber sous le charme d'Akira,elle le suivra alors dans une aventure technologique unique et dangereuse. Plusieurs autres personnes ont en effet en leur possession un portable comme celui d'Akira avec chacun 10 milliards de yens dessus. Toutes ces personnes ont été choisies pour changer le Japon, ils ont 10 milliards pour améliorer le pays à leur manière. Mais toutes les visions du monde ne doivent pas être réalisées, certaines feraient mieux de rester dans l'esprit de leur propriétaire.

    Scénaristiquement Eden of the East s'impose comme un des piliers de sa catégorie, les personnages sont nombreux et bien travaillés, Saki et ses amis sont particulièrement attachants(Culotte surtout) et les retournements de situations sont légion. Le scénario est très complexe et s'intensifie au fil de l'aventure, les bouleversements et les qui pro quos sont d'ailleurs tellement bien faits qu'il est impossible de prévoir la fin de la série, fin qui nous surprend donc mais pas de manière agréable malheureusement, mais on y reviendra plus tard. Pour rester dans les qualités, la dimension sociale, générée par Saki et ses amis NEET et par Akira qui va tenter d'aider cette catégorie sociale est parfaitement gérée; on comprend vite où est le problème et ce qu'il faut faire pour le corriger mais on voit également les limites de sa réalisation et on se rend compte que c'est comme ça que fonctionne le monde à l'heure actuelle, pas seulement au Japon. Je n'en dirais pas plus sur le sujet car ce serait gâcher une bonne partie de l'histoire mais bien que complexe, cet aspect de l'anime est ce qui en fait un chef-d'oeuvre, voilà pourquoi il faut regarder Eden of the East. Sinon parmis les nombreuses autres qualités on peut citer un univers unique, des graphismes proches de la perfection, une bande-son tout à fait adaptée(une VF vraiment bonne d'ailleurs), un rythme parfaitement géré et un petit côté action bien placé. Mais à présent, passons aux défauts qui ne sont malheureusement pas bénins.

    Eden of the East

    Alors pour commencer léger on peut tout d'abord critiquer le personnage principal, Akira Takizawa. Bien que très intelligent et très charismatique ses choix et ses actions sont tout à fait contestables, par sur le plan du scénario mais sur notre plan à nous, en effet sans spoiler la fin de la série on voit que ce mec n'est pas adulte dans sa tête, il a tout mais il préfère tout laisser tomber pour(*roulement de tambour*)......................................mettre une claque à un vieux..................

    Eh ouais, ça vous la coupe quand vous venez de regarder un superbe anime et qu'on vous fout ça dans la tronche et ça se comprend parfaitement. En fait je pense qu'une suite verra le jour prochainement et que cette fin très très ouverte permettra de mieux reprendre la-dessus, je l'espère en tout cas parce que sinon je vois pas comment les scénaristes ont pu aboutir à ça. Mis à part ce personnage incompréhensible le seul réel défaut de Eden of the East est son format. En effet la série ne se termine pas après 11 épisodes, on peut même dire qu'elle se met en place pendant ces épisodes et que ce sont les films qui racontent l'histoire principale. Ici il n'est pas question de regarder la série sans voir les films qui donnent la fin de l'histoire ainsi que les explications dont on a bien besoin. Voilà d'ailleurs pourquoi je ne parlerais pas des films dans la rubrique "films d'animation", ils sont indissociables de la série, c'est un tout qui ne peut être séparé....enfin sur le plan marchand on les sépare en général et c'est ici que ce défaut prend toute son ampleur. Pour ceux qui auront achetés la série(50€ pour 11 épisodes), l'achat des films sera par conséquent indispensable(40€ pour moins de trois heures) et là, ils seront en droit de se sentir arnaqués. Mais même si au final la série vaut cet argent, c'est quand même une trop grosse somme à sortir pour un plan marketing bien vicieux.

    Cependant ceux qui regardent en streaming gratuit sont aussi à plaindre, le changement de format rend les choses plus difficiles à comprendre, le rythme change d'un coup et rares seront ceux qui ne seront pas perdus par le changement. Couplé à un scénario bien retord ça rend les choses plutôt difficiles d'accès.

    Eden of the East

    Les défauts sont donc peu nombreux mais prennent une place importante tout de même, voilà pourquoi certains seront tentés de laisser tomber ce qui serait une grosse erreur. Eden of the East est un excellent anime, très drôle, très touchant, avec une bonne dose d'action et des personnages hyper développés il est difficile de ne pas s'y accrocher. Voilà pourquoi il faut faire l'effort de surmonter ses défauts. On a là un des meilleurs animes de 2009.

    Eden of the East

    Note finale: 17/20

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  • Je vais finir la session d'aujourd'hui avec un anime trop peu connu, Chocolat no mahou.

    Chocolat no mahou

    Nom Original: Chocolat no mahou - Meringue au chocolat Kanashimi no Senritsu

    Auteur: Mizuho Rino

    Années de production: 2011

    Catégorie: Shojô

    Genre: Horreur

    Studio: Satelight

    Durée: 2 épisodes de 14 minutes( d'autres à venir)

    Chocolat no mahou

     

    En voilà un anime spécial comme on les aime. Chocolat no mahou est une courte adaptation du manga shojô de Mizuho Rino qui mélange habilement l'univers enfantin avec l'horreur psychologique.

    Pour faire simple, l'histoire repose sur quatre protagonistes, trois sont étudiants; une surdouée du piano qui n'en peut plus, un jeune photographe fan d'elle et une petite peste jalouse de la première. Le dernier protagoniste n'est ni plus ni moins qu'un démon mystérieux caché sous l'apparence frêle de Chocolat, une jeune fille qui vit dans un manoir dans la forêt et qui crée de nombreuses pâtisseries au chocolat. Cette jeune fille exauce les souhaits des gens en leur offrant une meringue au chocolat. Mais en échange, elle prendra à ses clients ce qu'ils ont de plus précieux, maintenant ou plus tard.

    Compte tenu de ces informations on se doute de ce qui va arriver mais je vous laisse quand même le découvrir par vous même, ça vaut le coup. En effet l'anime bien que très court vous prend aux tripes dès le début. L'ambiance est exceptionnelle, les couleurs et les dessins sont magnifiques et la bande-son peu présente répand un sentiment de malaise permanent. Alors certes ce n'est pas vraiment effrayant et c'est très court mais Chocolat no mahou est une oeuvre qui mérite qu'on s'y intéresse de très près. Le mieux reste quand même le manga original mais l'anime est vraiment très bien fait, une perle du manga d'horreur.

    Chocolat no mahou

    Note finale: 15/20

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  • On enchaîne avec un shônen d'action pur et dur.

    Air Gear

    Nom Original: Air Gear

    Auteur: Oh Great!

    Années de production: 2006(série), 2010-2011(OAV)

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Sport, Ecchi

    Studio: TôEI Animation(série), Satelight(OAV)

    Durée: 25 épisodes de 22 minutes et 3 OAV de 25 minutes

    Air Gear

    Air Gear est un manga très particulier crée par Ogure Ito alias Oh! Great un mangaka que j'apprécie pas mal. Ce mec un peu fou est aussi connu pour avoir crée Enfer et Paradis, le manga de baston qui a tant fait parler de lui. En regardant ses oeuvres on peut d'ailleurs penser que ce mec aime les nichons et la baston mais en réalité, en allant au fond des choses on se rend compte que ce gars....aime les nichons et la baston. Il ne se complique pas la vie et fait des choses simples et ça j'apprécie, c'est suffisamment rare dans le monde du manga pour être souligné.

    Voilà maintenant que j'ai présenté Oh! Great(et quelle présentation!) passons à Air Gear, son second manga à succès. Air Gear est un shônen d'action un peu spécial dans le sens où il se déroule dans le milieu du roller ou plus précisemment du Air Treck, cette invention futuriste qui permet de défier la gravité et de faire tout un tas de figures aériennes incroyables. Et quand on voit ça, on est d'abord étonné; un shônen qui parle de rollers, c'est atypique. Mais bien vite on se rend compte que c'est loin d'être un mauvais mélange et que ça fonctionne même très bien. Mais avant d'en dire plus, passons au synopsis:

    En ville la nouvelle pratique à la mode s'appelle le Air Treck. Montant sur des rollers modifiés avec des moteurs les jeunes foncent à travers les rues et les toits de la ville en faisant des figures irréalistes et défiant la gravité. Ainsi s'organisent des courses entre différents clans pour prendre le contrôle des zones de la ville, et ce de manière illégale. Ikki est un jeune garçon de quinze ans qui vit avec ses quatres soeurs adoptives. Chef d'un gang de bagarreurs il se fait battre facilement par un rival monté sur des Air Treck. De plus en plus impressionné par ce milieu, le jeune garçon décide de s'y essayer quand il découvre des Air Treck dans une pièce secrète appartenant à ses soeurs. Il se rend ainsi dans une assemblée en pleine nuit et apprend à utiliser ses rollers. Mais en rencontrant Simca, une belle storm rideuse il défie involontairement le gang qui l'a battu dans une course où il met en jeu l'insigne des Sleeping Forest, un clan légendaire composé de ses soeurs. Bien décidé à écraser les Skull Saders Ikki se lance dans la course où il est bientôt rejoint par trois de ses soeurs qui l'aident à remporter le défi. Désormais fan d'Air Treck, Ikki va se décider à se lancer dans le milieu en formant sa propre bande avec ses amis. Mais l'attention que lui porte Simca va vite inquiéter Ringo, une des soeurs d'Ikki, amoureuse de lui depuis longtemps et avec qui il a grandit et également chef des Sleeping Forest. Les événements qui vont suivre la création des Kogarasu Maru(la bande d'Ikki) vont vite devenir incontrôlable et la guerre des Storm Riders n'en deviendra que plus inévitable.

    Le scénario est donc plutôt bon. L'histoire est bien gérée, bien mise en scène, les personnages sont très nombreux et très bien construits, on ne s'y perd jamais et c'est vraiment bien fait. Toutes les équipes sont intéressantes, les rois des Air Treck sont très charismatiques, les duels où tout est permis sont très vifs et captivant bref, c'est un excellent shônen d'action. L'humour est très présent et nombreuses sont les situations comiques totalement déjantées ce qui donne une ambiance bon enfant mais tout de même assez sérieuse au manga de Oh! Great(l'épisode 8 est quand même formidable). On peut au premier abord être un peu décontenancé par le sujet principal à savoir les rollers mais on se fait rapidement à l'univers de Air Gear qui est à la fois complètement fou et très cohérent. On a d'ailleurs rarement vu de shônen aussi cohérent que celui-ci. Je pourrais continuer comme ça encore longtemps en vantant les mérites de l'anime, en disant par exemple que le côté technique est parfaitement maîtrisé et que la bande-son est très bonne mais je vais m'arrêter là afin de ne pas trop en dire.

    Air Gear

    Les défauts à présent: eh bien je n'en vois qu'un seul, l'anime n'a pas de vrai fin. Le manga papier dure 37 tomes et la série s'arrête au douzième ce qui est bien éloigné de la fin. Et même si la fin de l'anime est très convenable, on aurait vraiment aimé voir la suite et on ne peut qu'être déçu par le format de la série. Cependant les trois OAV, assez récents, présentent des passages de l'histoire qui se déroule bien après les douze premiers tomes ce qui est plutôt sympa compte tenu de la fin trop précipitée de l'anime. Ce défaut est plutôt habituel dans le manga mais là, ça passe moyennement bien car on est vraiment pris dans l'univers d'Air Gear, la série aurait mérité une seconde saison.

    Air Gear

    Mais si on écarte ce problème je ne vois aucun réel défaut, tout est bien en place, tout est bien construit, il n'y a aucun problème. Air Gear est un très bon anime d'action qui mérite amplement son succès. Je vous le conseille fortement pour passer de bons moments bien défoulant.

    Note finale: 17/20

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  • On reprend les articles sur les animes avec Ai Yori Aoshi, célèbre comédie à peu près romantique.

    Ai Yori Aoshi

    Nom Original: Ai Yori Aoshi(saison 1)/ Ai Yori Aoshi Enishi(saison 2)

    Auteur: Kou Fumizuki

    Années de production: 2002-2003

    Catégorie: Seinen

    Genre: Drame, Comédie, Ecchi, Romance

    Studio: MOVIC, J.C. Staff, Hakusensha

    Durée: 24 épisodes de 22 minutes(saison 1)/ 13 épisodes de 22 minutes(saison 2)

    Ai Yori Aoshi

     

    Célèbre manga de Kou Fumizuki Ai Yori Aoshi est un des nombreux manga harem qui déferlent depuis le début des années 2000 et donc, depuis la création de Love Hina. Cette comédie ecchi sur fond d'histoire d'amour a été déclinée en deux saisons respectivement intitulées Ai Yori Aoshi-Bleu Indigo et Ai Yori Aoshi Enishi. Maintenant que la présentation est faite, passons au synopsis:

    Kaoru est un jeune homme qui vit seul à Tokyo. Ayant quitté la famille de son père(les Hanabishi,propriétaire d'une firme richissime) à la mort de sa mère il a refusé le rôle d'héritier et a rompu une promesse de mariage arrangé avec la famille Sakurabaka. Cependant Aoi, la fille des Sakurabaka qui est aussi l'amie d'enfance de Kaoru n'a jamais cessé de l'aimer depuis leur première rencontre. Elle décide donc de s'enfuir de chez elle afin d'aller vivre chez Kaoru. Le jeune homme, tout étonné de retrouver son amie d'enfance, finit par accepter sa présence mais c'était sans compter sur le retour de la mère d'Aoi et de sa tutrice. Devant la détermination du couple(qui s'entend de mieux en mieux), la mère de la jeune fille accepte leur engagement à condition qu'il reste secret pour ne pas bloquer l'héritage. La famille Sakurabaka décide donc de loger Kaoru et Aoi dans une grande pension et sous la garde stricte de Miyabi Kagurazaki, la tutrice et gouvernante d'Aoi. Mais les choses vont se compliquer avec l'arrivée de nouvelles pensionnaires, toutes amies avec Kaoru qui vont évidemment bien compliquer les choses et gêner les deux tourtereaux.

    Dans la seconde saison, le scénario n'évolue pas beaucoup au niveau de la pension en elle-même, il est surtout concentré sur la relation Aoi/Kaoru et sur les sentiments de Tina, l'amie fofolle et alcoolique du jeune homme.

    C'est donc un scénario très classique pour ce genre d'anime. Les qui pro quo sont nombreux, toutes les filles sont attirées par le héros naïf et gentil, la maladresse de Kaoru provoque la plupart des situations ecchi bref, c'est très classique. Cependant on s'attache vite aux personnages et on rigole suffisamment pour ne pas être trop gêner par ce côté hyper classique. Ce n'est certes pas l'anime du siècle et il n'arrive clairement pas à la hauteur de Love Hina ou Fruits Basket mais ça reste un bon divertissement drôle et sympathique mais qui devient lassant à la longue. Effectivement la première saison passe bien, on finit par être un peu énervé que les relations ne progressent pas mais globalement ça a été un bon moment. Par contre avec la deuxième saison on est clairement lassé puisque rien ne change, donc pendant 35 épisodes on voit presque la même chose. Heureusement le final rattrape un peu ce manque d'évolution mais ça reste très dommage. Ecchi ne veut pas dire sans émotions, sans sentiments. Rien n'interdit à un manga du genre d'avoir un développement claire et bien construit et Fumizuki l'a malheureusement oublié.

    Ai Yori Aoshi

    Au niveau technique, il n'y a pas de réel défaut. L'animation est très fluide et maîtrisée même si parfois trop. Les graphismes sont de très bonnes qualité et même si tout le monde n'adhèrera pas au chara design ça reste assez grand public pour avoir du succès. On voit quand même que l'adaptation animée du manga a bénéficié du plus grand soin tant sur le plan visuel que sur le plan auditif puisque la bande-son est excellente. Les openings comme les endings sont parfaitement en phase avec la série et les musiques dans l'anime se fondent dans l'ambiance. Les doublages sont également à la hauteur.

    Ai Yori Aoshi

    Ai Yori Aoshi est donc un anime sympathique à défaut d'être excellent et qui saura contenter ceux qui ne sont pas rebutés par la répétitivité. Un assez bon anime qui aurait gagné à être moins long.

    Note finale: 14/20

     

     

     

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  • On enchaîne avec la seconde série basée sur l'univers de Lodoss.

    Chroniques de la guerre de Lodoss: Le chevalier héroïque

    Nom Original: Lodoss tôsenki: Eiyû kishi den

    Auteur: Ryo Mizuno(auteur des romans)

    Années de production: 1998

    Catégorie: Shônen

    Genre: Heroic-fantasy, Action, Aventure

    Studio: AIC

    Durée: 27 épisodes de 20 minutes

     

    Chroniques de la guerre de Lodoss: Le chevalier héroïque

     

    Véritable phénomène dans le milieu de l'héroic-fantasy la première série des Chroniques de la guerre de Lodoss sortie en 1990 a laissé sa marque dans le monde de l'anime. Adaptation des romans de Ryo Mizuno elle avait surpris par sa qualité et sa fidélité à l'oeuvre originale. Ici c'est une série un peu différente née huit ans après dont je vais parler.

    Le Chevalier héroïque est une série qui se déroule cinq ans après la bataille de Marmo qui clôturait le premier anime, en un sens c'est donc une suite mais pas tout à fait puisque le scénario ayant été changé, certains personnages normalement morts sont ici vivants. Donc vous n'avez pas besoin d'avoir suivi la première série ni même les romans pour comprendre, d'ailleurs vous comprendrez peut-être mieux justement en ne les ayant pas suivis. A présent, passons au synopsis:

    L'histoire reprend sur l'île de Lodoss, au sud du continent d'Araycrust. Cette île a toujours connue des guerres et des dévastations, elle est ainsi surnommée l'île maudite. Cinq ans après la bataille de Marmo qui a causée la perte des forces du mal le chevalier Parn continue de guerroyer en compagnie de l'elfe Deedlit afin de protéger le peuple de Lodoss. Mais quand les événements vont devenir à nouveau catastrophique, le jeune homme va devoir réunir ses alliés afin de sauver une nouvelle fois Lodoss des forces de Marmo.

    Voilà en gros le scénario, à savoir qu'après l'épisode 8, Parn cède la place de héros au jeune chevalier Spark. On peut en tout cas constaté un gros problème, le scénario n'est absolument pas claire; déjà on se rend compte que contrairement à ce qui est dit, la bataille de Marmo n'a jamais eu lieu, elle a au contraire été évitée et va se dérouler dans cette série. Ensuite, on nous fait des ellipses entre chaque épisode ou presque ce qui devient rapidement lassant et incompréhensible, de plus les personnages ne sont pas spécialement bien faits puisqu'ils changent d'avis toutes les vingt secondes. Vous l'aurez compris, ça démarre très mal pour Lodoss et ça va continuer: le doublage, original comme français, est mauvais, les dessins même pour 1998 ne sont pas particulièrement beau et l'animation est trop rigide. Cependant d'excellentes musiques sont intégrées à l'anime ce qui rend le tout un peu moins fade.

    Mais la chose bizarre, c'est que j'aime bien Lodoss, j'aime même beaucoup et c'est l'avis du plus grand nombre également. Malgré toutes ses lacunes la série reste très agréable à regarder. L'univers est impressionant, les personnages sont drôles à défauts d'êtres crédibles, les combats sont nombreux, variés et toujours intéressant et les musiques nous mettent facilement dans l'ambiance. Après c'est sûr on n'est pas très accroché et on ne suit pas l'histoire d'une traite mais il faut reconnaitre qu'un ou deux épisodes de temps en temps ça reste très sympa. Le scénario étant incompréhensible à cause des ellipses vous ne serez pas plus perdus que si vous regardiez deux épisodes par jour et vous ne serez pas non plus lassé. Car il est vrai qu'on finit quand même, malgré les qualités de l'anime, par se lasser et ce au bout d'une quinzaine d'épisodes. Mais bon, si on s'accroche ça vaut le coup, Lodoss est très sympa et réussit à dépasser ses défauts pourtant énormes afin de donner un bon divertissement.

    Chroniques de la guerre de Lodoss: Le chevalier héroïque

    Note finale: 14/20

     

     

     

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