• En attendant l'article sur Si tu tends l'oreille voici celui d'un film d'animation pas comme les autres, Un été avec Coo.

    Un été avec Coo

    Nom original: Kappa no Coo to natsuyasumi

    Réalisateur: Keiichi Hara

    Année de sortie: 2007

    Studio: Shinei Animation, Gonzo

    Genre: Aventure, Amitié, Fantastique

    Durée: 2h15

    Un été avec Coo

     

    Voici un film qui m'a beaucoup plu alors que je partais sur des impressions négatives, non seulement l'histoire est belle et bien mise en place, mais en plus les personnages sont très bien faits et le drame est parfaitement mélangé au comique donnant ainsi un mélange réussi des genres. Mais avant toute chose, un petit synopsis:

    Kôichi, un jeune garçon, découvre totalement par hasard une pierre étrange sur le chemin de l'école et l'amène chez lui. A sa plus grande stupeur, cette pierre se révèle être un kappa en stase, espèce n'existant pourtant que dans les légendes les plus anciennes. Le petit être nommé Coo va vite devenir le meilleur ami du jeune garçon qui va par la suite le faire accepter à tous les membres de sa famille. Cependant, le manque de végétation va vite devenir un problème pour Coo, problème qui sera minimisé par un autre encore plus grave, il sera découvert par d'autres personnes. Commencera alors une aventure éprouvante mais néanmoins enrichissante pour le petit monstre aux côtés de Kôchi et de Chef, le chien de la famille.

    Adaptation de deux livres pour enfants de Masao Kogure, Un été avec Coo se révèle être un très bon film d'animation du studio Gonzo. L'histoire bien que prévisible est d'une grande beauté et le message final délivré est plein de sagesse, rendant l'ensemble encore plus joli. Les personnages sont vraiment plaisant, notamment Chef,Coo et la copine de Kôchi mais également la petite soeur du héros, que je trouve très marrante là où beaucoup la trouveront énervante et globalement, le réalisme de ces derniers est bluffant. L'animation est de bonne qualité, pas au niveau d'un Miyazaki certes mais tout de même de bon niveau et les dessins sont simplement magnifiques. La bande-son reste un poil inférieur à la plupart de ses confrères sorties pendant la même période mais là aussi on est pas contrarié plus que ça.

    La petite aventure de Coo est une réflexion sur les hommes et sur leur lien avec la nature, cette réflexion est parfaitement maîtrisée et les humains sont très crédibles, aussi stupides et odieux que dans la réalité. Le réalisateur adresse ici une critique vive de ce que nous sommes et il faut le dire, l'humain étant la pire erreur de la nature, on ne peut que le comprendre. Ne soyez donc pas trop pris par le côté enfantin de l'oeuvre qui va beaucoup plus loin en réalité.

    Le film est donc une petite perle de l'animation qui n'est cependant pas sans défauts puisqu'il est trop long(1h50 suffisait) et qu'il lui manque un peu de piment pour qu'il marque réellement les esprits mais on lui pardonne facilement et on profite du spectacle.

    Un été avec Coo

    Note finale: 16/20

    Un été avec Coo

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  • On continue cette fois-ci avec un film Ghibli, un autre film cinq étoiles.

    Je peux entendre l'océan

    Nom Original: Umi ga kikoeru(titre alternatif: Ocean Waves)

    Réalisateur: Tomomi Mochizuki

    Année de sortie: 1993

    Studio: Ghibli

    Genre: Romance, Amitié

    Durée: 1h12

    Je peux entendre l'océan

     

    Voici l'avant dernier film Ghibli qu'il me reste à critiquer(le dernier sera Si tu tends l'oreille) et on peut dire que c'est toujours aussi bon. Je peux entendre l'océan est un téléfilm du studio Ghibli qui a connu un succès mémorable, le transformant en un des titres phares de la maison de Miyazaki. Adaptation du roman de Saeko Himuro, ce film est un petit bijou de réalisme et de sentiments, on nous parle ici d'une histoire d'amour classique mais de manière tellement fine qu'on ne peut qu'être séduit. Voici le synopsis:

    Suite à la séparation de ses parents, Rikako Muto vit avec sa mère. Cette dernière décide d'aller habiter dans la ville de Kochi et sa fille est bien obligée de la suivre. Cependant Rikako ne se plait pas à Kochi, l'ambiance est trop différente de Tokyo et elle ne réussit pas à s'intégrer dans son école. Peu après son arrivée, elle fait la connaissance du héros, Taku Morisaki par l'intermédiaire de Yutaka Matsuno, son ami. Peu à peu elle va se rapprocher de Taku en sachant que Yutaka, le meilleur ami de ce dernier, est amoureux d'elle et va les faire tous les deux tourner en bourrique, notamment lors d'un voyage scolaire. Alors que Taku commence à bien aimer la jeune fille, sa relation avec Yutaka va s'envenimer sans qu'il sache pourquoi. Alors que Rikako se lie d'amitié avec Yumi Kohama, une camarade de classe, elle décide d'organiser un voyage et emprunte de l'argent, qu'elle ne rend pas. Elle achète alors des billets d'avion pour Tokyo avec la ferme intention de retourner voir son père. Prévenu par Yumi, Taku va partir avec elle pour la raisonner. Au cours de ce voyage, la petite peste et le bon samaritain vont faire de plus en plus connaissance et cette dernière va commencer à apprécier son nouvel ami.

    C'est donc une magnifique histoire que nous conte Mochizuki, une très belle romance, très réaliste et exceptionnellement bien mise en scène. On retrouve évidemment toutes les qualités des films Ghibli à savoir des graphismes proches de la perfection, une bande-son unique et des personnages sensationnels et ce malgré la différence dans la réalisation, on sent effectivement que le film est un film Ghibli sans en être. Quoiqu'il en soit ce téléfilm nous présente deux personnages que j'adore, Taku et Rikako, superbement bien faits, tantôt adorables, tantôt énervants qui font forcemment penser à des personnes déjà rencontrées dans notre vie. Le triangle amoureux du début est assez sympa et donne lieu à quelques scènes assez drôles mais il s'efface vite pour laisser place à la relation Rikako/Taku qui ne s'essoufle jamais notamment grâce à la présence de Yumi qui remplit parfaitement son rôle de moteur de la relation.

    Je peux entendre l'océan

    Je pourrais encore parler longtemps des personnages, notamment Rikako qui est beaucoup plus complexe et intéressante qu'au premier regard mais je vais m'arrêter là, de peur de ne pas finir avant longtemps. Toute l'histoire repose sur ces deux héros et sur les différents obstacles qui se dresseront devant eux, ici ce n'est pas une ode à la nature comme Pompoko ou Totoro ou un film d'action écolo comme Princesse Mononoke, non là c'est simplement axé uniquement sur Taku et Rikako, donc si vous ne les aimez pas, ne regardez pas ça ne changera rien.

    Parlons des défauts du film maintenant.....eh bien une heure douze c'est un peu court, même si le rythme est parfaitement géré on aurait aimé en voir un peu plus tout de même, une fin un peu plus fournie n'aurait pas été de trop non plus mais ça c'est purement subjectif. Sinon le film ne souffre d'aucun réel défaut, il est excellent et restera un de mes meilleurs souvenirs de film d'animation. Cependant le gros problème de Je peux entendre l'océan c'est qu'il n'est malheureusement jamais sorti en DVD en France, tout comme Si tu tends l'oreille d'ailleurs, et je ne comprends pas pourquoi puisqu'il a eu un très bon succès. Donc à moins de vous le procurer en anglais, il faudra compter sur le streaming et le fansub pour le voir, je crois d'ailleurs qu'il est encore sur dailymotion, avec une très bonne traduction. Donc voilà, un excellent film qui n'est malheureusement pas trouvable en France.

    Je peux entendre l'océan

    Note finale: 19/20

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  • On enchaîne avec le second film Bleach, le dernier que j'ai vu.

    Bleach: The Diamond Dust Rebellion

    Nom Original: Gekijouban Bleach- The Diamond Dust Rebellion - Mou hitotsu no Hyourinmaru

    Réalisateur: Noriyuki Abe

    Année de sortie: 2007

    Studio: TV Tokyo, Studio Pierrot, Dentsu Inc.

    Genre: Action, Combat

    Durée: 1h30

    Bleach: The Diamond Dust Rebellion

     

    Voici donc le second film Bleach cette fois-ci centré sur le personnage d'Hitsugaya Toshiro, capitaine de la dixième division. Après le vol du sceau du roi, artefact mythique, la Soul Society est dans tous ses états. Elle envoi donc Hitsugaya pour le retrouver. Cependant après une longue attente, le capitaine n'est toujours pas revenu ce qui lance des rumeurs sur une possible trahison de ce dernier qui est condamné à mort par le Seireitei. Refusant de croire à cette trahison, Ichigo, Rukia, Matsumoto et Renji partent en quête de réponses. Ils découvriront bien vite le passé du jeune capitaine et sa rivalité avec son meilleur ami, Kusaka Sojiro, qui fait son retour à la Soul Society et ce dans un but machiavélique.

    Scénaristiquement on est quand même au-dessus du premier film, le personnage d'Hitsugaya est bien travaillé, son passé est crédible et les nouveaux personnages, bien que simplistes le mettent parfaitement en valeur cependant son histoire se dévoile trop lentement et par conséquent, on est vite blasé. On peut pardonner ce défaut au film qui nous offre tout de même une bonne histoire agrémentée de bons combats, en effet ici tous les shinigamis participent au combat, Kenpachi, Ikkaku, Byakuya et tous les autres membres importants du Seireitei ont leur place dans l'action. Certains font de la figuration mais ce n'est pas bien grave puisque la majorité bosse vraiment. Le côté technique étant toujours aussi travaillé, on a donc droit à des combats superbement bien rendus. Les fans hardcores regretteront sans doute la faible importance d'Ichigo dans le film mais moi je trouve au contraire que c'est un avantage, on n'est plus dans le classicisme du shônen, on peut s'attaquer à personnage plus sombre(attention quand même on est dans Bleach donc c'est pas trop sombre) et un peu plus développé.

    Pour les défauts, ils sont malheureusement très présents bien que peu nombreux: le scénario est longuet, Kusaka Sojiro est un personnage à deux balles, le combat final est trop long et le scénario trop classique. Cependant c'est un film nettement plus réussi que son prédecesseur et qui plaira à tous les fans de Bleach, hardcores ou non.

    Bleach: The Diamond Dust Rebellion

    Note finale: 14/20

     

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  • On enchaîne avec un film Bleach.

    Bleach: Memories of Nobody

    Nom Original: Gekijouban Bleach

    Réalisateur: Noriyuki Abe

    Année de sortie: 2006

    Studio: TôHô, Studio Pierrot

    Genre: Action, Combat

    Durée: 1h27

     

    Je ne reviendrais pas sur la série Bleach en elle-même qui est, il faut le dire, complètement bordélique et faite au jour le jour mais qui sait néanmoins accrocher les spectateurs, donc si vous ne la connaissez pas vous pourrez retrouver l'article que j'ai fait dessus dans la section anime.

    A présent parlons du film Memories of Nobody, premier film adapté du manga. Le monde est en grand danger, un groupe appelé Dark One menace de réduire à néant notre planète. La Soul Society est donc mobilisée dans son intégralité afin de lutter contre cette menace. De son côté, Ichigo fait la rencontre d'une mystérieuse jeune fille ayant perdu la mémoire, Senna. Se prenant vite d'affection pour elle, l'adolescent va décider de l'aider à découvrir son passé mais quand il se rend compte qu'elle et les Dark One ont un lien, il sait que c'est le moment pour lui de reprendre sa forme de shinigami.

    Le scénario est certes très convenu mais quand on connait le travail hyper aléatoire de Tite Kubo on ne peut qu'être réjoui de voir enfin Bleach à peu près scénarisé. Cependant il ne faut pas s'attendre à un gros film non plus, les combats sont très classiques et absolument pas intéressant, les nouveaux personnages ne valent rien hormis Senna pour qui on se prend vite d'affection, les shinigamis sont là pour faire de la figuration bref, c'est pas bon. Le seul véritable point fort du film c'est son personnage principal, Senna est vraiment adorable et assez unique malgré une bio de départ très classique et c'est le seul point qui nous motive à continuer le film qui enchaîne les combats mous et les incohérences(dans Bleach c'est courant). 

    Le film n'est donc pas un chef-d'oeuvre, il permet tout simplement de mettre Ichigo en valeur et d'offrir un côté émouvant à Bleach. Hormis le personnage de Senna, on ne peut qu'être déçu devant les éléments du film, on voit clairement que le studio comptait sur la popularité du manga pour avoir du succès au détriment d'un travail bien fait tout du moins en profondeur car au niveau technique, on reste à un très bon niveau, le même que celui de l'anime. Pour conclure on peut dire que ce film n'est conseillé qu'aux fans hardcores de Bleach mais qu'il est à éviter pour les autres.

    Bleach: Memories of Nobody

    Note finale: 12/20

     

     

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  • Après quelques jours d'absence me voilà de retour avec un contenu bien chargé, on commence avec le film Fairy Tail.

    Fairy Tail le film: La prêtresse du Phénix

    Nom Original: Gekijouban Fairy Tail: Houou no Miko

    Réalisateur: Masaya Fujimori

    Année de sortie: 2012

    Studio: TV Tokyo, Satelight, Dentsu Inc.

    Genre: Action, Aventure, Comédie

    Durée: 1h25

    Fairy Tail le film: La prêtresse du Phénix

     

    Bon je pense que tout le monde connait Fairy Tail, ne serait-ce que de nom, c'est un des quatre gros shônens du moment avec Naruto, Bleach et One Piece et à mes yeux, de très loin le meilleur. Mais j'y reviendrais lorsque je ferais l'article sur la série animée, pour l'instant on s'occupe du film et on commence avec le synopsis:

    La meilleure équipe de la guilde Fairy Tail, composée d'Erza, Grey, Lucy, Wendy, Happy, Carla et Natsu est envoyée à la poursuite d'un chef bandit lors d'une mission confiée par un maire. Après un cuisant échec en partie dû à Lucy, le groupe rentre déprimé à Magnolia. Sur le chemin du retour à sa maison, Lucy croise une belle inconnue au regard mystérieux, cette dernière s'évanouit d'ailleurs devant elle. Momon, l'oiseau qui l'accompagne et qui ressemble à un Exceed demande alors de l'aide à Lucy qui l'amène à la guilde. L'étrangère, Eclair, se révèle être une prêtresse poursuivi par la garde du prince du pays voisin dans un but mystérieux. Malgré sa distance, Eclair va vite se rapprocher de Lucy et devenir son amie. Mais quand la garde de mage commandée par Dist arrive à Magnolia, c'est le début d'une guerre.

    Voilà je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler mais sachez que le scénario est assez classique, sans grande qualité d'écriture mais suffisamment convenable pour nous occuper pendant une heure trente sans nous ennuyer. Les personnages crées pour le film comme Eclair, Momon ou Dist sont eux aussi très convenus, voire même banals et au final, on les oublie assez vite. Cependant on reste dans l'esprit Fairy Tail, un film drôle, très beau, avec une bande-son géniale et des combats dantesques et explosifs, les fans de la série s'y retrouveront parfaitement. On s'amuse vraiment et on a plaisir à retrouver tous les membres importants de la guilde, qui font tous une apparition dans le film, que ce soit Gajil, Bixraw, Luxus ou Mirajane. Cependant le format habituel du manga vient déranger le film et apporte ses principaux défauts. Pour ceux qui ne connaissent pas Fairy Tail, c'est un manga où les personnages sont nombreux et tous importants, tôt ou tard chacun d'eux prend une place capitale, on est habitués à voir des dizaines de combats, chacun fait par un personnage différent(c'est d'ailleurs dans la gestion des personnages que Hiro Mashima surpasse absolument tous ses confrères du shônen, Eichiro Oda et Tite Kubo, prenez en de la migraine!!!) et c'est là qu'est le problème dans ce film. Pour rester dans l'esprit Fairy Tail il faut obligatoirement que tous les personnages importants se battent ce qui n'est pas possible en une heure trente, on se retrouve donc avec un combat final contre Phénix très brouillon et assez mou où chaque perso participe histoire de montrer qu'il est dans le film. De plus, les personnages comme Grey ou Erza ont eux aussi un combat mais qui se révèle incroyablement facile, afin de ne pas prendre de temps sur le combat final entre Natsu et Dist. C'est donc un film plutôt pas mal mais pas incroyable que nous sert l'équipe créative sous la houlette d'Hiro Mashima. On reste dans l'esprit Fairy Tail mais le format ne permet pas de le restituer à sa juste valeur et le scénario plus que convenu n'aide pas non plus. Un bon moment défoulant mais qu'on oubliera cependant assez vite.(petite précision, il reste néanmoins très supérieur à tous les films des trois autres shônens importants)

    Fairy Tail le film: La prêtresse du Phénix

    Note finale: 14/20

     

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