• On continue avec les merveilles du studio Ghibli, ici c'est un film de 2004, le château ambulant, made in Miyazaki.

    Le château ambulant

    Nom Original: Hauru no ugoku shiro

    Réalisateur: Hayao Miyazaki

    Année de sortie: 2004

    Studio: Ghibli

    Genre: Fantastique, Aventure, Magie

    Durée: 1h54

    Le château ambulant

     

    Sans surprise, voici un autre titre Ghibli, comme je l'ai dit des centaines de fois, je suis un méga fan de ce studio et j'aime tous ses films, celui-ci compris. Alors le château ambulant qu'est ce que c'est ? Eh bien c'est une oeuvre fantastique élaborée par Miyazaki himself sortie en 2004 et qui raconte l'histoire d'une jeune fille, Sophie, 18 ans qui rencontre un jeune magicien prétentieux mais cependant charmant et séduisant Hauru, au détour d'une rue. Après un court moment passés ensemble, Sophie retourne dans la boutique de chapeaux où elle travaille en se questionnant sur ce mystérieux garçon. Se méprenant sur leur relation, une sorcière jalouse jette un épouvantable sort à la jeune fille, la transformant en vieille femme de 90 ans. Sophie va donc partir à l'aventure afin de retrouver sa véritable forme. Elle arrivera ainsi dans une mystérieuse demeure magique, capable de voyager entre les villes, la maison de Hauru lui-même. Accompagnée du magicien, de son élève et du démon de feu Calcifer, la jeune(vieille) Sophie va tout faire pour rétablir la paix et faire cesser la guerre entre son pays et le pays voisin.

    Le château ambulant

    Voilà globalement le scénario, une histoire fantastique sur fond de guerre idiote et déraisonnée avec de nombreux personnages hauts en couleur, pleins de vie et exceptionnellement bien construits. Sophie et Hauru entretiennent une relation qui nous tiendra en haleine tout au long du film et comment ne pas succomber au petit Calcifer, ce démon vorace et idiot. Niveau technique, on touche à la perfection comme d'habitude, les dessins sont magnifiques, clairement parmis les meilleurs quant à l'animation, elle est belle et hyper fluide, sans temps morts, sans défauts. La bande-son est encore signée Joe Hisaishi et frôle à nouveau la perfection quant au scénario, rien d'enfantin mais quelque chose de beaucoup plus profond nous attends, c'est une merveille. Encore une fois on touche à l'excellence et l'experience de Miyazaki ne peut que lui permettre de sortir une nouvelle perle du cinéma d'animation. Un chef-d'oeuvre donc.

    Le château ambulant

    Note finale: 19/20

     

    Le château ambulant

     

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  • Je terminerais pour l'instant avec le plus sérieux concurrent de Love Hina, Fruits Basket.

    Fruits Basket

    Nom Original: Furuba

    Auteur: Natsuki Takaya

    Années de production: 2001

    Catégorie: Shojo

    Genre: Comédie romantique, Romance, Aventure

    Studio: Studio Deen

    Durée: 26 épisodes de 23 minutes

     

    Voici une des meilleures comédies romantiques qui soit, un chef-d'oeuvre souvent comparé à Love Hina. Mais là où Love Hina mise plus sur la comédie, Fruits Basket mise plus sur le romantisme. On suit ici l'histoire de Toru Honda, orpheline de 16 ans qui vit dans une tente dans la forêt, sur les terres des Soma, sans le savoir. Les Soma dont deux sont camarades de Toru, Kyo et Yuki, vont rapidement l'inviter à venir vivre chez eux où elle pourra vivre gratuitement à condition de faire la cuisine. La jeune fille vit donc dans une maison où elle est entourée d'hommes, Yuki, le plus populaire des garçons du lycée, à l'apparence fragile et féminine, Kyo, le bagarreur stupide et solitaire et enfin Shigure, leur oncle, fainéant et pseudo romancier versant limite dans le porno. Mais un jour, les choses vont évoluer radicalement, Toru va découvrir le secret des Soma, quand une personne du sexe opposé les touche, ils se transforment en animal du zodiaque chinois(Shigure=Chien, Kyo=Chat et Yuki=Souris). C'est donc dans cette ambiance mystérieuse et comique que Toru va devoir vivre avec sa nouvelle famille. Elle fera rapidement la connaissance des autres membres du clan Soma, dirigé par Akito, dont certains seront ses amis et d'autres ses ennemis, à commencer par le mysérieux Akito lui-même.

    On a donc un scénario excellent, avec tout ce qu'il faut de bizarre, de drôle, de romantique et de simple et des personnages nombreux et charismatiques, trainant chacun un vécu qui sera exposé de manière très claire et concise. Le comique des situations déclenchera plusieurs crises de rire et les scènes "d'amour" ne pourront que toucher les spectateurs. Toru hésitera donc entre Yuki et Kyo tout au long de la série et la jeune fille parfaite nous entraînera dans toutes ces méandres amoureuses. Sinon niveau animation c'est du lourd, beau, fluide, les couleurs sont magnifiques, c'est du très haut niveau. La bande-son colle plutôt bien à l'ambiance même si elle n'est pas parfaite. Cependant, petit défaut, le scénario du manga papier n'est qu'en partie respecté, pour connaître la véritable histoire il faut s'attaquer à l'oeuvre originale.

    Sinon Fruits Basket reste un des meilleurs mangas toutes catégories confondues, un must qu'on se doit de connaître.

    Note finale: 18/20

     

    Fruits Basket

    Pour ceux qui veulent donc connaître le véritable scénario, voici le manga papier.

    Fruits Basket

    Nom Original: Furuba

    Auteur: Natsuki Takaya

    Années de parution: 1999-2006

    Catégorie: Shojo

    Genre: Comédie romantique, Romance, Aventure

    Editeur: Hakusensha

    Durée: 23 volumes

     

    Bon rien de plus à dire, c'est l'anime mais avec un scénario plus vaste et des personnages supplémentaires, légèrement mieux donc.

    Note finale: 19/20

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  • On enchaîne avec la meilleure des comédies romantiques.

    Love Hina

    Nom Original: Love Hina

    Auteur: Ken Akamatsu

    Années de production: 2000

    Catégorie: Shonen

    Genre: Comédie romantique, Romance, Aventure

    Studio: Xebec

    Durée: 25 épisodes de 22 minutes

     

    Ah Love Hina, la plus drôle des comédies romantiques ça c'est sûr. Keitarô Urashima est un loser de 20 ans qui vient de rater une fois de plus l'examen d'entrée à Todai(la plus grande fac du Japon, Tokyo Daigaku), en manque d'argent, ce dernier accepte de devenir gérant de l'hôtel de sa grand-mère à Hinata. Mais une fois arrivé aux sources thermales de l'hotêl et alors qu'il prend un bain, une très belle fille vient le rejoindre, nue et visiblement suffisament myope pour prendre Keitarô pour une amie. Mais elle ne tarde pas à s'en rendre compte et commence alors une poursuite dans la pension. Keitarô finit par se faire capturer par les filles présentes dans la pension, Naru Narusegawa(la fille du bain), Mistune Kono(la meilleure amie de Naru, alcoolique et dragueuse) et Su Kaola(une étrangère un peu folle). Il apprends alors que l'hotêl est devenu une pension pour jeunes filles et est sauvé in extremis par sa tante Haruka qui tient un café à côté de la pension. Malgré leurs protestations, les filles sont contraintes d'accepter Keitarô comme gérant, elles sont d'ailleurs plus nombreuses puisque Motoko Aoyama(une épéiste de talent) et Shinobu Maehara(une collègienne très timide) font rapidement leur apparition. Mais pour se venger du pervers gaffeur qu'est Keitarô, les filles vont le condamner à une vie d'esclave. C'est à la suite d'un mensonge où il affirme être étudiant à Todai qu'il va pouvoir prendre sa place dans la pension. Cependant, Naru, qui veut également aller à Todai découvre bien vite le pot aux roses. Keitarô veut en fait accéder à Todai car à l'âge de 5 ans, une petite fille qu'il aimait beaucoup lui a promis de se retrouver là-bas quand ils seraient plus grands. Cette petite fille ressemble d'ailleurs étrangement à Naru.

    Love Hina c'est donc ça, une comédie harem où le héros est bête et gaffeur mais où règne une superbe atmosphère comique qui détend le spectateur et lui fait oublier ses problèmes. On a ici une série très drôle, mignonne et avec des personnages super bien faits qui ne peut que nous plaire. Les situations sont parfois proches du ecchi mais restent toujours soft en nous assurant cependant des crises de rire. C'est de plus très joli, quoique l'animation soit parfois un peu rigide et les graphismes pas toujours au top et la bande-son est de très bonne qualité. Le seul réel problème de la série c'est que par rapport au manga papier, ce n'est qu'une comédie et non une comédie romantique, en effet ici les relations entre les personnages évoluent très peu, et seul l'axe Naru/Keitarô est à peu près mis en valeur. Au final le scénario part en peu trop en cacahuètes et ne ressemble plus vraiment à l'oeuvre originale. On passe donc un bon moment mais le manga papier est très nettement au-dessus.

    Love Hina

    Note finale: 15/20

     Une suite à quand même vu le jour en la personne de Love Hina Again.

    Love Hina

    Nom Original: Love Hina Again

    Auteur: Ken Akamatsu

    Années de production: 2002

    Catégorie: Shonen

    Genre: Comédie romantique, Romance, Aventure

    Studio: Xebec

    Durée: 3 OAV de 30 minutes

     

    Ici on reprend l'histoire du volume 10-11 du manga où Kanako, la petite soeur de Keitarô pourtant amoureuse de lui fait son entrée dans la pension en reprenant le rôle de gérant pendant le voyage de son frère. Elle fait ainsi passer un sale moment aux pensionnaires qu'elle estime dévergondées afin de le faire partir pour accueillir son frère seule lors de son retour. Cette dernière espère en effet se marier avec son frère adoptif et devient donc rivale de Naru. L'anime est très fidèle au manga papier, c'est très drôle et les relations entre les personnages prennent une place centrale, bref, c'est du manga papier adapté avec fidélité en anime. C'est très bon et on atteint le paroxysme de la relation Keitarô/Naru à la fin. Un chef-d'oeuvre.

    Note finale: 18/20

    Sinon pour les intéressés, autant se jeter directement sur le manga papier, pas cher et excellent.

    Love Hina

    Nom Original: Love Hina

    Auteur: Ken Akamatsu

    Années de publication: 1998-2001

    Catégorie: Shonen

    Genre: Comédie romantique, Romance, Aventure

    Editeur: Kodansha

    Durée: 14 volumes

     

    Voici l'oeuvre suprême d'Akamatsu, un manga parfait, très drôle, très touchant, une vraie comédie romantique comme on n'en fait plus. On a ici l'anime mais avec des relations beaucoup plus travaillées, un scénario approfondi et des personnages nettement mieux construits. On va à fond dans les choses et rien ne peut stopper la relation Keitarô/Naru qui va SPOILER! jusqu'au mariage.

    C'est donc une oeuvre parfaite et clairement le meilleur manga que j'ai lu.

    Note finale: 20/20

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  • On enchaîne avec la plus connue des légendes d'Asie, j'ai nommé la légende de Saiyuki.

    Saiyuki

    Nom Original: Gensou Maden Saiyuki

    Auteur: Kazuya Minekura

    Années de production: 2000-2001

    Catégorie: Shonen

    Genre: Action, Aventure, Mythe

    Studio: Studio Pierrot

    Durée: 50 épisodes de 22 minutes(26 + 24)

     

    Qui ne connait pas le célèbre légende de Saiyuki, celle où le moine Genjo Sanzo part accompagné de Son Goku, Sa Gojyô et Cho Hakkai empêcher la résurrection de Gyumaô le démon taureau ? Eh bien c'est cette légende qui est ici reprise par Minekura.

    Au Togenkyo, l'endroit où les humains et les yokais ont appris à vivre en paix, le bonheur règne, mais rapidement, une vague d'ondes négatives déferle et transforment les yokais en êtres violents et sanguinaires. La déesse Kanzeon décide alors d'envoyer son meilleur moine, le violent Genjo Sanzo et ses alliés pour enquêter sur la raison de ces changements. Le groupe, composé également de Son Goku le singe de pierre(un yokai aux pouvoirs illimités mais stupide et gamin), Sa Gojyo(un demi-yokai dragueur et alcoolique) et Cho Hakkai(un yokai calme mais capable des pires abominations), va devoir faire face à une tentative de résurrection du démon Gyumaô, le plus puissant des yokais. En route vers le Tenjiku pour stopper la reine Gyokumen, ils vont devoir mettre leurs différences de côté pour vaincre leurs ennemis.

    Voila le scénario, un des points forts du manga. On rigole d'ailleurs bien avec les persos même si ça reste du shônen classique et donc c'est plutôt prévisible. L'animation est par contre très irrégulière voire carrément dégueulasse à certains passages et on voit un manque d'effort de la part du studio Pierrot. Mais le véritable défaut, très marquant de l'anime, c'est ses combats. En général ce ne sont que des images fixes qui montrent les coups des personnages, c'est rarement vivant et on doit se contenter de plans fixes là où les concurrents nous montrent des combats nerveux et rapides. Autant le dire, avec autant de problèmes Saiyuki n'est pas un grand anime. C'est pas mal, y a de quoi être fan, mais ça va rarement plus loin. Pour ma part j'ai été déçu et je n'ai pas continué après cette série(car il y a plusieurs séries).

    Saiyuki

    Note finale: 14/20

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  • Me voici donc de retour après plusieurs semaines d'inactivité(merci les exams) et je frappe par conséquent assez fort avec Abenobashi, un des meilleurs mangas comique.

    Abenobashi: Magical Shopping Street

    Nom Original: Abenobashi Mahou Shotengai

    Auteur: Hiroyuki Yamaga(réalisateur)

    Années d'existence: 2002

    Catégorie: Seinen

    Genre: Aventure, Comédie, Drame

    Studio: Gainax

    Durée: 13 épisodes de 22 minutes

     

    Abenobashi est effectivement un des mangas les plus drôles qu'il m'ait été donné de voir, un vrai bijou en la matière. Arumi et Sasshi sont deux enfants qui vivent dans le faubourg d'Osaka, près du quartier marchand d'Abenobashi. Suite à la fermeture de certaines boutiques, un exode des marchands voit le jour, dont celui de la famille d'Arumi, forcée de déménager dans le nord du Japon. Mais en suivant une vieille légende du quartier, elle et Sasshi découvrent un mystérieux secret. Mais un accident perturbe l'équilibre cosmique et les deux enfants se retrouvent catapultés dans un autre monde, un monde magique. Il s'agit donc de suivre l'histoire de ces gamins dans leur dernière aventure commune, avant le déménagement d'Arumi,dans différents mondes tous plus stéréotypés les uns que les autres. En effet, la galerie d'Abenobashi est un carrefour cosmique, elle transporte ainsi les gens dans d'autres mondes lorsqu'un rituel est respecté, ainsi Arumi et Sasshi seront transportés dans un monde heroic-fantasy, puis dans un monde à la Gundam/Goldorak mais également dans un space opera ou dans un monde mafieux, bref, tous les clichés y passent pour notre plus grand bonheur. La série est incroyablement drôle, la colère d'Arumi et le voyeurisme et la maladresse de Sasshi sont les points forts des personnages, ce qui nous fera passer de bons moments, mais il faut aussi voir en Abenobashi, outre une série comique, une leçon de vie. En effet ce qui a activer la barrière cosmique, c'est un accident choquant pour les deux enfants, et même si aucun ne s'en souvient pendant leur voyage, il refera surface à la fin de la série, c'est là qu'on nous enseignera qu'il faut accepter l'inévitable, et que l'amitié est bien souvent le remède à tous les maux.

    Mais en attendant de découvrir tout ça, on passera facilement une dizaine d'épisodes à se marrer continuellement, notamment grâce aux scènes olé-olé et aux trio de femmes, tantôt flics tantôt pirates de l'espace, qui poursuit nos héros dans chaque monde. Vous l'aurez compris, le scénario est excellent et les personnages très complets, je n'en dirais pas plus car le plaisir de la découverte est vraiment énorme dans Abenobashi, l'histoire se révèle en tout cas bien plus sombre que prévue et les personnages n'en seront que plus développés.

    Abenobashi: Magical Shopping Street

    Niveau animation, c'est du très bon, le studio Gainax a fait de l'excellent boulot, c'est beau, fluide et les scènes comiques bénéficient d'un graphismes original qui les rend encore plus drôles. Le design des personnages est également à féliciter, surtout celui d'Arumi qui reste mon perso préféré et les décors, notamment du monde heroic-fantasy, sont sublimes. Un très bon point pour Gainax qui peut fièrement afficher Abenobashi dans sa liste de création. Au final, le seul défaut de l'anime c'est sa longueur dans les deux derniers épisodes, mais ça c'est une question de point de vue. Petit bonus cependant, la fin est géniale.

    Note finale: 18/20

    Abenobashi: Magical Shopping Street

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