• On enchaîne avec le second long métrage de Makoto Shinkai, 5cm per second.

    5cm per second

    Nom Original: Byousoku 5 centimeter

    Réalisateur: Makoto Shinkai

    Année de sortie: 2007

    Studio: Comix Wave Inc.

    Genre: Romance, Drame, Amitié

    Durée: 1h

    5cm per second

    5cm per second

    Voici le film qui m'a le plus marqué dans ma vie, un chef-d'oeuvre pur et simple capable de bouleverser n'importe qui. Malheureusement, le film étant construit sur un modèle "boule de neige" il est impossible d'en parler convenablement sans devoir en dire beaucoup trop. Voilà pourquoi je me contenterai d'un petit synopsis:

    Saviez vous que les pétales de cerisier tombaient à la vitesse de cinq centimètres par seconde ? C'est ce qu'a appris Takaki Tôno par son amie d'enfance Akari Shinohara. Ces deux amis, qui étaient si proches ont dû se quitter suite à la mutation des parents d'Akari. Six mois passent sans qu'ils aient eus de contact mais elle décide de reprendre contact. Après beaucoup de correspondance, Takaki apprend que ses parents vont aussi déménager, mais beaucoup plus loin. Les deux enfants de 13 ans vont donc se revoir une ultime fois avant leur séparation, les deux prévoient de s'avouer leurs sentiments mais un concours de circonstances les en empêchera...

    La deuxième partie du film reprend quelques années après leur séparation, ils ont alors environ 18 ans, on ne suit ici que l'histoire de Takaki et d'une amie du lycée, amoureuse de lui. Ce dernier semble être devenu dépressif et renfermé à la suite de sa séparation d'avec Akari. Enfin, la dernière partie du film montre ce que sont devenus nos deux héros à l'âge de 30 ans, Takaki est en pleine déprime et Akari va se marier. Mais une dernière rencontre aura-t-elle lieu ? Pour le savoir regardez le film.

    Le film est donc séparé en trois sections de 20 minutes et autant vous prévenir, il n'est pas tendre du tout avec l'amour. L'histoire est loin d'être classique, les personnages sont exceptionnellement touchants, le scénario est riche et parfaitement maîtrisé et vous n'en serez par conséquent que plus bouleversé. Je ne peux pas en dire plus sous peine de tout révéler, ce qui serait bien dommage tant le film vaut le coup d'être vu. Côté technique, on touche la perfection, graphiquement irréprochable, parfaitement animé et dôté d'une bande-son à faire chialer 5cm per second peut se targuer d'être meilleur qu'un bon Ghibli. Louper ce film serait louper un des trois plus grands films d'animation de tous les temps, une grossière erreur donc. Quoiqu'il en soit, on ne peut qu'être ému par la sincerité de Takaki et par la force et la combativité d'Akari qui nous donnent tous les deux une leçon sur l'amour et sur le moyen de surmonter une séparation. Encore une fois, Shinkai nous donne une leçon de vie qui, pour une fois, nous touche tous.

    5cm per second

    Note finale: 20/20

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  • Me revoilà après une petite semaine de vacances et quelques visionnages de films et j'ai décidé de reprendre avec La Tour au-delà des nuages de Makoto Shinkai.

    La Tour au-delà des nuages

    Nom Original: Kumo no mukô, Yakusaku no bashô

    Réalisateur: Makoto Shinkai

    Année de sortie: 2004

    Studio: Comix Wave Inc.

    Genre: Drame, Romance, Science-Fiction

    Durée: 1h28

    La Tour au-delà des nuages

    Ah Makoto Shinkai, le nouveau Miyazaki d'après beaucoup et le boss de l'animation d'après moi. Il ne lui manque en effet qu'une vingtaine d'années de carrière pour qu'il surpasse Miyazaki ce qui est loin d'être inaccessible. Connu pour avoir réalisé le court-métrage Hoshi no Koe aussi appelé Voices of a distant star Makoto Shinkai s'est rapidement imposé comme une référence de l'animation, il n'est donc pas nécessaire de préciser à quel point son premier long-métrage était attendu. La pression sur les épaules du jeune homme était alors énorme et ça a sans doute joué un grand rôle dans la qualité de son oeuvre. En 2004 naît La Tour au-delà des nuages, un beau film d'aventure sur fond d'histoire d'amour et de science-fiction. Petit synopsis:

    Après la seconde guerre mondiale, le Japon se retrouve divisé et occupé par deux forces rivales. L'Hokkaido est annexé par l'Union tandis que les autres îles de l'archipel sont dirigées par des forces américaines. L'Hokkaido rebaptisé Ezo est devenu le théâtre de nombreuses experiences et depuis la fin du XXème siècle, une immense tour est érigée dans le ciel. Visible depuis tous les coins du Japon, son utilité est cible de nombreuses rumeurs, des plus folles aux plus inquiétantes. Deux lycéens, Hiroki et Takuya tentent de fabriquer un avion afin de dévoiler les mystères de cette tour. Alors qu'ils sont sur le point de terminer leur projet, Sayuri, une camarade entre dans leur vie. Charmé par la jeune fille, Hiroki lui dévoile leur plan et lui promet de l'emmener avec eux. C'est son premier amour, celui qu'il n'oubliera jamais. Cependant, un jour, Sayuri disparait. Ce n'est que trois ans après qu'Hiroki et Takuya, qui n'ont, en hommage pour elle, jamais mis leur projet à exécution apprennent qu'elle est toujours vivante, mais victime d'une maladie unique et étrange. La Tour au-delà des nuages semble être liée à la jeune fille. Hiroki s'embarque alors dans un projet risqué visant à libérer celle qu'il aime en faisant fi de la guerre qui règne entre les deux camps.

    La Tour au-delà des nuages

    La Tour au-delà des nuages est comme vous l'aurez compris, une magnifique histoire d'amour, incroyablement bien réalisée, d'une beauté graphique comme artistique exceptionnelle avec des personnages frais et touchants. Le rythme du film est parfaitement maîtrisé et on suit avec impatience le film jusqu'à son dénouement final, absolument dantesque au passage. La bande-son excellente contribue considérablement à l'ambiance de même que les passages dans la terre d'exil de Sayuri et on ne peut qu'être charmé par les procédés techniques mis en place par Makoto Shinkai pour illustrer les sentiments des personnages. En parler plus ne changerai rien, c'est un film proche de la perfection, excellent premier essai et qui saura charmer tous les publics. Seul petit défaut, le film est un peu court pour le scénario qu'on nous offre mais peu de monde s'en offusquera.

    La Tour au-delà des nuages

    Note finale: 19/20

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  • On continue avec un autre film du géant Mamoru Hosoda, Summer Wars, succès de l'année 2009 et film récompensé dans le monde entier.

    Summer Wars

    Nom Original: Summer Wars

    Réalisateur: Mamoru Hosoda

    Année de sortie: 2009

    Studio: Madhouse Production

    Genre: Aventure, Amitié

    Durée: 1h50

    Summer Wars

    Voici à mes yeux un des rares films qui détrônent la quasi totalité des films Ghibli, un must de l'animation que chacun se doit de voir. Mamoru Hosoda réalise ici une performance hors normes qui lui vaut sa place dans le Hall of Fame de l'animation aux côtés des grands noms que sont Hayao Miyazaki, Isao Takahata, Yoshifumi Kondo ou encore Makoto Shinkai. Un petit synopsis maintenant:

    Bienvenue dans le monde d'OZ, la plateforme communautaire d'internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un portable, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité. Dans OZ, tout est possible, jouer, travailler, acheter, vendre et donc vivre. La technologie tient donc une place essentielle dans la société grâce à la plateforme d'OZ. Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques effectue un job d'été au service de maintenance d'OZ. A sa grande surprise, Natsuki, la fille de ses rêves lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale pour une fête de famille. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle des Jinnouchi où il comprend que Natsuki l'a invité pour jouer le rôle de "futur fiancé" afin de faire bonne figure devant la grand-mère de la famille, chef du clan. Acceptant cependant de rester pour faire plaisir à Natsuki, Kenji va se lier petit à petit avec les membres du clan. Mais un soir, il reçoit un SMS étrange, un message codé que seuls les meilleurs mathématiciens peuvent résoudre. Il se lance alors dans le décryptage, croyant à une farce de son meilleur ami. Il envoie ainsi sa réponse et s'aperçoit avec horreur qu'un virus a été lancé sur OZ dès le lendemain matin. Selon les informations, il serait le coupable de cette catastrophe mondiale. En effet, tout est possible dans OZ, le virus, après avoir absorbé la majeure partie des avatars et des fonctionnalités d'OZ fait petit à petit se détraqué les engins électriques mais aussi les canalisations. Et quand Love Machine(le virus) met la main sur le code lui permettant de contrôler les missiles de l'armée, Kenji doit intervenir. Avec l'aide du clan Jinnouchi mais aussi des nombreux internautes, Kenji et Natsuki vont devoir sauver le monde d'une catastrophe nucléaire.

    Au travers d'une formidable solidarité entre un clan soudé et un jeune garçon surdoué et naïf, Summer Wars nous conte une histoire d'amour et d'amitié exceptionnelle. Le scénario se révèle tout simplement excellent et les nombreuses récompenses glanées par ce chef-d'oeuvre en témoignent. Les personnages sont fantastiques, que ce soit Kenji, Natsuki, la grand-mère, King Kazuma, Wabisuke ou encore Shôta, tous les personnages sont attachants et très réussis y compris les moins exposés. Les relations entre le clan et le jeune garçon mais aussi entre Kenji et Natsuki ou entre la grand-mère et Wabisuke sont touchantes et évoluent d'une manière parfois surprenante et c'est sans surprise qu'on se retrouve embarqué dans le film aux côtés de personnages géniaux qui nous marqueront longtemps. De ce film il y a une espèce d'atmosphère de solidarité, une bonne humeur qui se dégage et nos émotions sont vite prises à partie, chose amplifiée grâce à la bande-son d'une qualité mémorable, notamment pour les doublages français de très bonne facture, et par un attachement aux personnages impressionnant.

    Côté technique il n'y a rien à redire, les dessins sont sublimes, les personnages hyper bien faits, de même que les décors, l'animation est très fluide et signée Madhouse(donc de très bonne qualité) bref, on est dans la perfection la plus totale. Surpassant son prédecesseur la Traversée du Temps et même la plupart des films d'animation, Summer Wars se révèle être un film bien plus que bon, bien plus que parfait, c'est tout simplement une aventure virtuelle incroyable qu'il faut voir à tout prix. Clairement un des trois meilleurs films d'animation. Procurez vous le si vous ne l'avez pas vu, vous allez vous marrer et rêver.

    Summer Wars

    Note finale: 20/20

     

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  • Je vais faire une petite pause dans les films Ghibli pour l'instant et m'attaquer à un autre grand nom de l'animation japonaise, Mamoru Hosoda. On commence avec son premier film d'animation personnel sorti en 2006, la Traversée du Temps.

    La Traversée du temps

    Nom Original: Toki wo kakeru shôjo

    Réalisateur: Mamoru Hosoda

    Année de sortie: 2006

    Studio: Madhouse Production

    Genre: Aventure, Fantastique, Romance

    Durée: 1h38

    La Traversée du temps

    Ce film est la suite d'une célèbre nouvelle de Yasutaka Tsutsui au succès important au Japon et c'était donc un défi difficile que se lançait Mamoru Hosoda en décidant de l'adapter. La seule chose qu'on puisse dire après visionnage du film, c'est que le défi est réussi, le film est excellent. Mais avant l'analyse, un petit synopsis:

    Makoto est une jeune lycéenne comme les autres quoiqu'un peut garçon manqué, pas trop intéressée par l'école et absolument pas concernée par le temps qui passe. Un jour, elle se réveille en retard, rate un examen, manque de mettre le feu à l'établissement pendant le cours de cuisine et se fait bousculer par des garçons pendant une bagarre. De plus, elle est choisie pour amener du matériel en salle de chimie, là-bas elle trouve un petit objet rond non identifié. Mais le pire survient sur le chemin du retour où elle se rend compte que son vélo n'a plus de freins, en descendant la pente vers la voie ferrée. Elle heurte la barrière de sécurité et se retrouve projetée devant le train. Mais bizarrement, la jeune fille se réveille juste devant la voie ferrée, en parfaite santé. Elle rend alors visite à sa tante qui lui explique qu'elle a certainement le pouvoir de voyager dans le temps à l'aide de l'objet qu'elle a trouvée. Vont alors se succéder les bons moments pour Makoto, elle va,à l'aide de son pouvoir, modifier ses journées afin de les rendre toutes sensationnelles. Elle va ainsi multiplier les bons repas, les interros préparées et les sorties avec ses deux potes, Kozuké le beau gosse flemmard et Tchiaki, le bagarreur déjanté. Mais l'abus de ce pouvoir et la révélation du secret de Tchiaki va bouleverser la vie de la lycéenne.

    Voilà je n'en dirais pas plus car le scénario est excellent et à découvrir réellement par soi-même. Toujours est-il que les personnages sont tous super bien construits, avec grand soin et vraiment originaux. On se prend très vite d'affection pour la bande des 3 potes mais on est également séduit par la tante et la soeur de l'heroïne et par les abrutis du lycée qui s'amusent à se faire valdinguer. L'humour est très présent et on peut s'attendre à quelques éclats de rires en plus de ressentir une ambiance chargée de bonne humeur tout au long du film. Un vrai régal pour tous. Cependant le film est également assez sombre, sans être glauque mais tout n'est pas rose et Makoto va l'apprendre bien assez vite. Cependant la jeune fille ne s'avoue pas vaincu et la bonne humeur prend toujours le pas sur le reste. Il vaut tout de même mieux être âgé d'au moins dix ans pour pouvoir profiter pleinement du film. La complexité de certaines parties du scénario étant un peu excluante. Mais à part ça, le film est une leçon de vie qui nous apprend à profiter du temps qui passe, de l'adolescence et de l'amitié.

    La Traversée du temps

    Côté technique, on apprend à connaître ce grand monsieur qu'est Mamoru Hosoda, un sérieux rival d'Hayao Miyazaki. Les graphismes et l'animation sont signés Madhouse, ce qui est un gage de qualité remarquable et de travail bien fait et la bande-son de Kiyoshi Yoshida a de quoi faire pleurer. On a donc une très bonne gestion de l'équipe par le réalisateur ce qui donne un résultat technique proche de la perfection. Les dessins et les couleurs sont vraiment d'une qualité incroyable et on ressent réellement une grande joie tout au long du film. On aimerait vraiment être dans ce lycée tellement l'ambiance est réussie.

    C'est donc un quasi sans faute pour Mamoru Hosoda, on peut toutefois reprocher au film une fin un peu trop rapide, et donc un film d'animation à voir absolument. Je conseille d'ailleurs au passage l'achat du pack Mamoru Hosoda en DVD qui regroupe la Traversée du temps et Summer Wars pour une quinzaine d'euros à peine.

    La Traversée du temps

    Note finale: 19/20

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  • Après le relatif échec des Contes de Terremer, Goro Miyazaki ne s'est pas avoué vaincu et après plusieurs années sans parler à son père, ces derniers ont finis par se réunir pour un nouveau film, La Colline aux coquelicots.

    La colline aux coquelicots

    Nom Original: Kokuriko saka kara

    Réalisateur: Goro Miyazaki

    Année de sortie: 2011

    Studio: Ghibli, TôHô, Walt Disney Japan

    Genre: Romance, Drame, Comédie

    Durée: 1h27

    La colline aux coquelicots

    Adaptation du manga éponyme de Chizuru Takahashi et Tetsurô Sayama La Colline aux coquelicots raconte une histoire d'amour se déroulant à Yokohama, en 1963. Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse au sommet d'une colline surplombant le port. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse deux pavillons face à la baie, comme un message lancé à l'horizon. Au lycée, quelqu'un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C'est peut-être l'intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu'Umi n'a pas manqué de remarquer.... Attirés l'un par l'autre, les jeunes gens vont partager de plus en plus d'activités, de la sauvegarde du vieux foyer du campus appelé le Quartier latin jusqu'à la rédaction du journal. Mais la découverte d'un terrible secret va faire prendre un tournant à leur relation, entourant leur naissance. Dans un Japon entre tradition et modernité, à l'aube d'une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d'amitié, d'amour et d'espoir. C'est donc une histoire magique, très touchante et réaliste que nous offre le jeune fils Miyazaki et on ne peut qu'être sous le charme. Les personnages sont hyper attachants surtout Umi qui montre que les personnages féminins du studio sont exceptionnels, l'histoire est belle à en pleurer et le tout est soutenu par une animation sans faille, un dessin d'une qualité exemplaire, une parfaite gestion des couleurs et une bande-son incroyable signée Satoshi Takebe. On attendait avec impatience le premier film où les deux Miyazaki collaboreraient et c'est fait. Le scénario signé Hayao Miyazaki et Keiko Niwa est très fidèle au manga original tout en représentant les valeurs du studio Ghibli et le film convient donc à toute la famille et à tous les âges.

    Malgré un délai de production très court(le tsunami de 2011 a empêché le studio de travailler pendant quelques temps alors que la date de sortie n'a pas été reculée) le fils Miyazaki s'en sort remarquablement bien réalisant même un des meilleurs films du studio. On se doute que le papounet à dû donner pas mal d'ordres mais on sent quand même un petit quelque chose qui ne lui appartient pas dans le film.

    La colline aux coquelicots

    L'humour est également très présent, le film est en effet une comédie et que ce soit Shun ou les membres du quartier latin, chacun nous fera rire par leurs caractères si bizarres et leurs mimiques propres aux matières qu'ils suivent. La rénovation du quartier latin par les élèves est d'ailleurs le moment clé du film, que ce soit au niveau comique ou scenaristique et on ne peut que se marrer devant le seul membre du club de philosophie ou devant les cinglés du club de chimie. La relation Umi/Shun est quant à elle très belle, on nous vends clairement du rêve, et la fin est simplement une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Un succès pur et dur qui donne une bonne poussée à la carrière de Goro Miyazaki et qui rajoute encore un bon point au studio Ghibli.

    La colline aux coquelicots

    Note finale: 20/20

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