• On enchaîne avec un autre manga de légende, Cat's Eyes.

    Cat's Eyes

    Nom Original: Cat's Eyes

    Auteur: Tsukasa Hojo

    Années d'existence: 1984-1985

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Policier

    Studio: TMS

    Durée: 73 épisodes de 22 minutes

     

    Ah manga mythique s'il en est Cat's Eyes est aujourd'hui une des grandes légendes de l'anime, indétrônable parmis les indétrônables aux côtés de Dragon Ball Z,Cobra, Nicky Larson, Sailor Moon ou Inu Yasha. Si vous ne connaissez pas ce manga exceptionnel jetez vous dessus, c'est une urgence.

    Cat's Eyes c'est quoi, c'est l'histoire de trois soeurs Alex, Tam et Silia(ou Sylvia selon les versions) qui tiennent un café le jour et volent des tableaux très chers la nuit. Ces tableaux sont ceux de leur père, disparu, et les trois soeurs sont convaincues qu'un indice leur permettant de comprendre ce qu'il s'est passé et de retrouver leur père est caché dans ces tableaux. Seulement voilà le problème, Tam la frangine du milieu est Cat's Eyes la nuit, mais surtout la petite amie de Quentin Chapuis, inspecteur chargé d'arrêter Cat's Eyes(qui envoie toujours des mots à la police pour prévenir du lieu où elle frappera). Ce dernier va petit à petit délaisser sa copine et devenir accro au boulot sans se rendre compte qu'au final, il va se prendre de passion pour la copine qu'il délaisse. Enfin bon, voilà l'histoire c'est ça, Tam qui va devoir alterner entre ses deux vies et faire tout son possible pour ne pas que l'une empiète sur l'autre.

    Et même si le scénario n'avancera pas beaucoup, on ne peut qu'être charmé par l'histoire et les personnages, étonnament bien faits et attachants. L'animation est quant à elle fluide, magnifique et digne des grands trésors TMS, la bande-son est de très très bonne qualité et l'ambiance est simplement aussi agréable que celle de Nicky Larson ou Cobra, un must donc.

    Les détracteurs critiqueront le fait que l'histoire n'avance pas beaucoup mais en même temps, ça permet de générer tout l'humour de la série et de faire réellement progresser la relation entre Tam et Quentin, qui au début n'est que marrante mais qui devient très très touchante à la fin. Une belle évolution donc même si on peut regretter la baisse d'importance d'Alex et Silia au fur et à mesure que la série progresse.

    Mais quoiqu'il en soit, Cat's Eyes est un excellent manga qui mérite sa place au Panthéon et sa réputation le montre bien.

    Cat's Eyes

    Note finale: 18/20

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  • Salut les gens, bon je reprends les articles maintenant que j'ai du temps, et là je reprends avec du lourd j'ai nommé Cobra, le meilleur manga de son époque.

    Cobra

    Nom Original: Space Adventure Cobra

    Auteur: Buichi Terasawa

    Années d'existence: 1982-1983

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action,Aventure,Science-Fiction,Sexy

    Studio: TMS

    Durée: 31 épisodes de 22 minutes

     

    Ah qui ne connait pas Cobra sans déconner ? Le super-héros de l'espace, le légendaire pirate séducteur ? Nan toujours pas ? Eh ba vous êtes sacrément novice en matière d'anime et de mangas si ça vous échappe. Cobra c'est tout simplement le manga d'une génération toute entière, blindé d'action, d'aventure, d'humour et , choses assez rare dans un shônen, de nanas pratiquement à poil Cobra c'était le manga de la liberté. Tout pouvait se passer, des personnages emblématiques mourraient subitement, le héros se faisait latter la gueule grave, les méchants mourraient encore plus vite que les sbires de base bref, Buichi Terasawa ne s'infligeait aucune limite. Bon rentrons un peu plus dans le vif du sujet:

    On commence l'aventure dans la peau de Johnson, simple employé de bureau plutôt beau gosse et sarcastique au possible qui se rend dans les locaux de la société Dream Corp qui vend des rêves aux gens(précisons qu'on est dans un monde futuriste et que la technologie et les voyages entre les différentes planètes sont au coeur de la vie). Celui-ci vit donc un rêve où il est Cobra, le légendaire pirate de l'espace séducteur connu pour son Rayon Delta(ou Psychogun), un canon qui lui fait office de bras gauche et pour sa comparse Armanoïde, un cyborg super évolué. Mais est-ce vraiment un rêve ? En effet peu de temps après, d'étranges événements vont faire prendre un tournant à la vie de Johnson, des événements qui vont l'amener à se découvrir; il est Cobra, il est recherché et il se prépare à vivre de folles aventures.

    Voila donc l'histoire du manga, très très sympa soit dit en passant, en effet le personnage de Cobra est plein d'humour, de légèreté, et de comique cinglant(le personnages est inspiré de Jean-Paul Belmondo), les aventures ne sont jamais répétitives et les combats sont vraiment bien foutus, on ne s'ennuie jamais et on en redemande. De plus, chose que j'ai particulièrement aimé, on trouve bon nombre de scène un peu coquines diront nous, très utiles au scénario pour certaines ou apportant une grande fraîcheur au scénario pour d'autres on ne s'en lasse pas et on apprécie ce risque pris qui aurait pu être vivement critiqué à l'époque et encore aujourd'hui. Comme je l'ai dit plus haut, c'est le manga de la liberté et tout est permis, et c'est une des raisons qui a fait le succès mondial du manga de Terasawa, ce côté free-hands et non prise de tête.

    Mais Cobra c'est pas seulement un super univers space-opera, des personnages nombreux et très sympas et un scénario super cool non c'est aussi une animation d'une qualité irréprochable; graphismes sublimes, animation fluide, enchaînements de mouvements à faire palir d'envie les studios d'aujourd'hui bref, c'est du grand travail signé TMS(et qui a coûté très cher). De plus la bande-son reste très crédible et même le générique français est mythique, chose rare à rajouter, les voix, notamment celle de Cobra sont plutôt bien doublées en français, est-ce là une preuve que même les doubleurs de l'époque ont reconnus la suprématie de l'oeuvre, j'en doute mais on a le droit d'y croire.

    Cobra

    Les défauts maintenant, euh non en fait y en a qu'un seul, la durée.

    31 épisodes c'est un peu léger pour la série qui plus est la première partie contre l'Homme de Verre prend presque 2/3 de l'histoire alors que celle avec Salamandar, le big boss est vraiment courte(pourquoi ça c'est un mystère). Donc au final on arrive au bout assez rapidement et on est par conséquent déçus car c'est vraiment le genre d'oeuvre qui peut durer 300 épisodes facilement sans qu'on se lasse, dommage!

    Mais vous l'aurez compris Cobra c'est un grand, un très grand manga qui restera à jamais gravé dans le coeur de millions de fans d'anime et de manga de par sa qualité et sa liberté dans l'écriture, un chef-d'oeuvre.

    PS: j'ai remarqué une nouvelle série Cobra the animation, le peu que j'ai vu m'as bien surpris c'est du très bon, donc je vous conseille d'y jeter un oeil aussi.

    Note finale: 18/20

     

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  • Là ça rigole nettement moins, je vais pas faire d'article long, j'vais aller très vite pour noter ce que je considère comme une honte.

    Tokyo Akazukin

    Nom Original: Tokyo Akazukin

    Auteur: Benkyo Tamaoki

    Années de parution: 2003-2004

    Catégorie: Seinen

    Genre: Lolicon,Horreur,Action

    Editeur: Gentosha

    Durée: 4 volumes(et c'est bien assez)

     

    Alors Tokyo Akazukin, on rentre dans le genre de manga débile qui donne une mauvaise réputation aux oeuvres qu'on aime tant, alors certes je pense ou plutôt j'espère être passé à côté du sens de l'oeuvre, l'ayant lu en anglais mais faut quand même avouer qu'il y a une couille dans le pâté avec ce manga. J'explique:

    Dans la ville de Tokyo, où règne violence, démons et shows sadiques en tout genre une petite fille qui se fait appeler Le petit chaperon rouge (11 ans) exerce sa profession de chasseur de démons, bon jusque là c'est un manga sombre orienté horreur ok ça passe. Mais là où ça devient glauque et con, c'est que cette gamine qui est elle même un démon est complètement barrée, son but est d'être un jour mangée par Le Loup pendant leur accouplement le truc c'est qu'elle ne sait pas qui est ce Loup. Donc elle va tenter de le trouver dans la populace, en gros si vous n'avez pas compris pendant la moitié du manga on voit une gamine de 11 ans coucher avec tous les mecs qui passent, donc tous des pédophiles en puissance, dans des scènes très explicites suivis d'une violence hors norme puisqu'elle les dézingue après l'acte quand elle se rend compte qu'ils ne sont pas Le Loup. Outre ces scènes carrément dégueulasse on enchaîne les propos sexuels bizarres, très marrants ou très très glauques selon l'interpretation qu'on en fait, malheureusement l'auteur a plutôt l'air d'encourager la seconde interpretation mais aussi les scènes de violences sans queue ni tête, eh oui, notre Petit Chaperon Rouge est immortelle, donc ça permet de la démembrer, de l'éviscérer, de l'égorger et de la manger autant qu'on veut, à ce point là, la violence ne veut plus rien dire. Là où ça reprend le Moyen-Age dans Berserk, la violence engendrée par la peur dans Battle Royale où même les mythes horrifiques européens dans Hellsing, ici ça veut rien dire, on enchaîne la violence gratuite et sans but, ça gonfle très vite. Donc en gros pour résumer cette merde c'est: partouze avec une gamine, violence, blague scato et nécrophile, violence, violence, partouze, masturbation d'un gars qu'on connait même pas et qu'on reverra pas, viol, violence, cannibalisme, violence,scénario(nan je déconne)...

    Tokyo Akazukin

    Note finale: 0/20

     

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  • Bon maintenant que j'ai retrouvé un peu de temps pour écrire je continue avec un autre anime de foot.

    L'école des champions

    Nom Original: Moero! Top Striker

    Auteur: Ryô Yasumura(réalisateur)

    Années d'existence: 1991-1992

    Catégorie: Shônen

    Genre: Sport,Amitié,Romance

    Studio: TV Fuji, Nippon Animation

    Durée: 52 épisodes de 22 minutes

     

    Ah l'école des champions, que de souvenirs c'était mon enfance ça, le début de ma vie même. A mes yeux nettement supérieur à son rival Olive et Tom. Déjà ici, y a un vrai scénario, des personnages super bien construits qui font évoluer les sentiments et donc l'histoire, ça reste une passion pour le foot dont le but va être d'accéder aux plus grands championnats mais c'est meilleur car les personnages ne sont pas laissés de côté, aucun d'entre eux. De plus, les matchs ne sont ni répétitifs ni mous du genou comme dans Olive et Tom, ici c'est beaucoup plus technique, notamment grâce à l'animation de qualité, très fluide qui a permis la mise en oeuvre de bons mouvements; en plus il y a un je ne sais quoi qui vous file la pêche quand vous regardez cette anime et ça, c'est quand même une grande qualité, surtout par les temps qui courts.

    Donc c'est vrai c'est pas exceptionnel, pas très fouillé, y a rien de nouveau ni même de passionnant mais les plus jeunes s'attacheront facilement à Benjamin, notre jeune champion italien et à tous ses amis, de Mario à sa petite chérie en passant par les comiques de service et la bonne ambiance ne pourra que satisfaire tout le monde.

    En prime le générique français qui je trouve est très sympa.

    Note finale: 12/20

    L'école des champions

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